UMR0547 PIAF Physique et physiologie Intégratives de l'Arbre en environnement Fluctuant
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- Responsable de la structure Philippe Label +33 (0) 4 73 40 79 22
- Secrétariat
Béatrice
METEIX
- Adresse INRAE Site de Crouël 5 CHEMIN DE BEAULIEU 63000 CLERMONT FERRAND
- Téléphone +33 (0) 4 43 76 14 00 +33 (0) 4 73 40 79 09
- Fax
- E-mail beatrice.meteix [at] inrae.fr
- Site(s) Web https://www6.clermont.inrae.fr/piaf/
- Centre Clermont-Auvergne-Rhône-Alpes
- Département ou direction pilote Agronomie et sciences de l'environnement pour les agroécosystèmes
- Départements co-pilotes
Ecologie et biodiversité des milieux forestiers, prairiaux et aquatiques
- Complément d'adresse :
Adresse 1 : INRAE - UMR PIAF - Site de Crouël - 5 Chemin de Beaulieu - 63000 CLERMONT-FERRAND Adress
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Adresse 1 : INRAE - UMR PIAF - Site de Crouël
- 5 Chemin de Beaulieu -
63000 CLERMONT-FERRAND
Adresse 2 : UCA - UMR PIAF - Campus Universitaire des Cézeaux - 1 Impasse Amélie Murat - TSA 60026 - 63174 AUBIERE cedex
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- Missions :
Les recherches de l'UMR_A 547 PIAF portent principalement sur les réponses des arbres aux facteurs p
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Les recherches de l'UMR_A 547 PIAF portent principalement sur les réponses des arbres aux
facteurs physiques de l’environnement affectés par le bouleversement
climatique (hydrique, thermique, mécanique –le vent- ) et déterminant
leur acclimatation ou survie. Pour cela, nous étudions le développement
architectural et le fonctionnement de l’arbre sur l'ensemble de son
cycle annuel, avec une attention particulière aux effets des
fluctuations environnementales (sècheresse, coup de chaud ou de froid,
coup de vent). Le but est d’identifier des génotypes ou écotypes
d’arbres plus résistants/résilients, de proposer des modes de conduite
améliorant la durabilité, et de prévoir les modifications d'aires de
répartitions des espèces en fonction du changement climatique. Par
exemple nous proposons des modes de conduite des vergers pour limiter le
développement des bioagresseurs et donc le nombre de traitements
phytosanitaires, et essayons même de transposer ce que nous avons appris
avec les arbres, champions de la résilience, sur les cultures
annuelles ! Nos objectifs sont principalement d’identifier des génotypes ou des écotypes d’arbres plus résistants aux événements climatiques extrêmes, de proposer des modes de conduite des vergers pour limiter le développement des bioagresseurs et donc le nombre de traitements phytosanitaires, de proposer des modes de gestion forestière améliorant la durabilité, de prévoir les modifications d'aires de répartitions des espèces naturelles ou cultivées en fonction du changement climatique.
Le projet scientifique de l’UMR PIAF est porté par 4 équipes mixtes et pluridisciplinaires aux spécificités fortes qui abordent l’analyse et la modélisation du fonctionnement des arbres en réponse à des variations des facteurs de l’environnement :
Le fonctionnement hydraulique pour comprendre s’il permet une résistance et/ou une adaptation à la sécheresse (SurEau) ; Le transport de l'eau dans la feuille des arbres pour comprendre comment l'eau passe au travers de la membrane cellulaire (FolEau) ; Le fonctionnement photosynthétique pour comprendre son interaction avec le microclimat de la couronne, la gestion des réserves carbonées et/ou azotées pour comprendre les mécanismes d’endurcissement et de résistance au gel ou aux bioagresseurs (MEA) ; La régulation mécanoperceptive de la croissance et du développement architectural pour comprendre l’acclimatation et la résilience au vent (MECA). L'intégration des connaissances conduit à un modèle de fonctionnement spatial et temporel de l’arbre et la complémentarité des équipes se traduit par une thématique transversale visant à faire progresser nos connaissances sur l’adaptation des arbres aux changements globaux (principalement climatiques) en termes de survie, de croissance ou de production (bois, fruits ou services écosystémiques). Ces projets sont mis en œuvre avec une démarche de physique et physiologie intégratives permise par la complémentarité des outils et des compétences entre les enseignants-chercheurs de l’Université Clermont Auvergne (Biologie moléculaire, physiologie aux échelles moléculaire et cellulaire) et les chercheurs de l’INRAE (modélisation, physique et écophysiologie à des échelles plus macroscopiques, l’organe ou la plante entière).
Pour renforcer l’intégration entre les équipes nous avons aussi souhaité focaliser nos activités de transfert sur deux projets à vocation plus finalisée, également transversaux aux équipes. L’un visera à coordonner nos travaux sur l’Hévéaculture et le second à mettre en œuvre des recherches sur l’arbre en ville : Ville-Arbre-Environnement.